ATTENTAT À PARIS À TROIS JOURS DU PREMIER TOUR DE LA PRÉSIDENTIELLE
[20avr2017]
Fonte: Radio-Canada
avec Reuters, Agence France-Presse, Le Monde et La Presse canadienne;
publié le jeudi 20 avril 2017 à
16 h 36 | Mis à jour le 20 avril 2017 à 22 h 52
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1029227/attaque-policiers-champs-elysees-paris-france
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Un policier a été tué et deux
autres ont été blessés dans une fusillade qui a éclaté sur l'avenue des
Champs-Élysées à Paris, jeudi soir. Le groupe armé État islamique a revendiqué
l'attaque.
« Nous sommes convaincus que
les pistes qui peuvent conduire à l'enquête et qui devront révéler toute la
vérité sont d'ordre terroriste », a déclaré le président de la France,
François Hollande, avant que l'EI ne revendique l'attaque sur AMAQ, son organe
de propagande.
L'enquête se retrouve entre les
mains de la section antiterroriste de la Brigade criminelle et de la Direction
générale de la sécurité intérieure (DGSI), a indiqué le parquet de Paris.
La police a révélé que le
principal suspect était âgé de 39 ans et serait originaire de la banlieue est
de la capitale française.
L'identité de l'assaillant
« est connue et a été vérifiée », a affirmé le procureur de la
République, François Molins. Peu de détails ont été divulgués puisque les enquêteurs
en sont à faire des perquisitions et à déterminer si l'homme avait des
complices.
POLICIERS « PRIS POUR CIBLES »
La fusillade a éclaté vers
21 h, heure de Paris, près d’une succursale de la chaîne Marks and
Spencer.
Selon le porte-parole du ministère
de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet, une voiture s'est arrêtée au niveau d’un
véhicule de la police. Un homme en serait alors sorti pour tirer à l’arme
automatique sur les occupants de la voiture.
En tentant de prendre la fuite,
l’homme a été abattu par les forces policières, a expliqué M. Brandet.
Des trois policiers qui ont été
atteints, un a succombé à ses blessures, tandis que deux autres ont été
grièvement blessés. L'un d'entre eux serait toutefois hors de danger, a
indiqué en fin de soirée le ministère de l'Intérieur.
Les policiers ont été
délibérément pris pour cibles.
PH Brandet,
porte-parole du ministère de l'Intérieur
Une ressortissante étrangère a
également été touchée lors de l'attaque, a indiqué M. Molins.
La préfecture de police de Paris
recommande d'éviter le secteur des Champs-Élysées. Un périmètre de sécurité a
été établi dans le 8e arrondissement.
Plusieurs restaurants de l'avenue
des Champs-Élysées, qui attire bon nombre de touristes, ont fermé leurs portes.
La Régie autonome des transports parisiens (RATP) a aussi fermé des stations de
métro dans le secteur touché.
UNE CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE MOUVEMENTÉE
L'attaque est survenue à trois jours du premier tour
de l'élection présidentielle, alors que les candidats défendaient pour une dernière
fois leurs programmes en direct sur la chaîne France 2, à l'émission Quinze
minutes pour convaincre.
“Nous serons d'une vigilance
absolue, notamment par rapport au processus électoral
François Hollande, président de
la France”
À l'annonce de la fusillade, les
candidats Marine Le Pen et François Fillon ont annulé leurs déplacements prévus
vendredi. Plus tard, Emmanuel Macron a annoncé qu'il annulait lui aussi les
rassemblements
« Nous sommes convaincus que
les pistes qui peuvent conduire à l'enquête et qui devront révéler toute la
vérité sont d'ordre terroriste », a déclaré le président
de la France, François Hollande, avant que l'EI ne revendique l'attaque sur
AMAQ, son organe de propagande.
L'enquête se retrouve entre les
mains de la section antiterroriste de la Brigade criminelle et de la Direction
générale de la sécurité intérieure (DGSI), a indiqué le parquet de Paris.
La police a révélé que le
principal suspect était âgé de 39 ans et serait originaire de la banlieue est
de la capitale française.
La fusillade a éclaté vers 21 h, heure de Paris, près
d’une succursale de la chaîne Marks and Spencer.
Auteur d’un livre intitule Vaincre
le totalitarisme islamique, François Fillon estime que le prochain
président de la République doit traiter la lutte contre le terrorisme comme une
« priorité absolue ».
À l'opposé de M. Fillon, le
candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a appelé à poursuivre le
processus électoral. « Nous devons faire notre devoir de citoyens. Pas de
panique. Restons unis », a-t-il écrit sur Twitter.
Le gouvernement français doit
réunir vendredi matin un Conseil de Défense.
La France en entier est sous état
d'urgence après avoir été confronté, depuis 2015, à une vague d'attentats
djihadistes sans précédent.
Justin Trudeau « solidaire »
Plusieurs pays ont réagi à ce
nouvel épisode de violence en territoire français.
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[PARIS] ATTENTAT SUR LES
CHAMPS-ÉLYSÉES: QUI EST L'AUTEUR DE LA FUSILLADE?
[20avr2017]
VIDÉO. L'homme a été identifié : il
s'agit de Karim C., déjà condamné pour tentative d'assassinat contre des
policiers. Son domicile de Chelles, en Seine-et-Marne, a fait l'objet d'une
perquisition.
Modifié le 21/04/2017 à 14:51 - Publié le 20/04/2017 à 21:30 | Le Point.fr
http://www.lepoint.fr/societe/paris-coups-de-feu-sur-les-champs-elysees-20-04-2017-2121296_23.php
Alors que les candidats
à la présidentielle passaient leur dernier grand oral sur France 2,
un policier a été tué et deux autres blessés jeudi soir lors d'un attentat sur
l'avenue des Champs-Élysées à Paris, revendiqué dans la soirée par l'État islamique (EI).
Selon nos informations, l'assaillant s'appellerait KARIM C., né le 31 décembre 1977 à Livry-Gargan
(93), et serait de nationalité française. Il vivait chez sa mère dans un
pavillon à Chelles. L'auteur présumé de l'attaque était visé par une enquête
antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers, a-t-on
appris de sources proches de l'enquête. Une perquisition a eu lieu jeudi soir
en Seine-et-Marne au domicile de cet homme. Il s'agit du titulaire de la carte
grise du véhicule utilisé pour l'attaque.
« L'identité de l'attaquant est connue et a
été vérifiée », a indiqué, près du lieu de l'attaque, le procureur
de la République de Paris, François Molins. Mais il s'est refusé à la
dévoiler, en raison des nécessités de l'enquête ouverte par le parquet antiterroriste.
« L'auteur de l'attaque des Champs-Élysées dans le centre de Paris est Abu
Yussef le Belge, et c'est un des combattants de l'État islamique », a
déclaré Daech dans un communiqué publié par son organe de propagande Amaq. Le
flou subsiste sur cette homme : s'agit-il du même homme, l'EI ayant pour
habitude de donner un surnom à ses « soldats » ? Ou s'agit-il d'un
autre homme arrivé en France pour commettre un attentat ?
Des vérifications sont en cours sur ce point
Le parquet
antiterroriste est saisi de l'enquête. Après une réunion de crise à l'Élysée
avec Bernard
Cazeneuve, François Hollande a pris la parole, jeudi, peu
après 23 heures : « Les pistes sont d'ordre
terroriste », a-t-il déclaré, avant d'ajouter qu'un hommage national
serait rendu au policier qui est mort dans l'attaque. « Nous serons d'une
vigilance absolue pour sécuriser l'élection présidentielle », a également
assuré le chef de l'État. Il a annulé son déplacement en Bretagne prévu
vendredi. Un conseil de défense exceptionnel aura
lieu dès 8 heures du matin.
UN POLICIER
TUÉ
Selon nos informations, des policiers qui se
trouvaient dans un fourgon ont été pris pour cibles par des tirs provenant d'un
individu au volant d'une Audi aux alentours de 21 heures sur la
célèbre avenue des Champs-Élysées. Un policier a été tué et deux autres
blessés, a annoncé le ministère de l'Intérieur. L'un d'entre eux se
trouverait en situation d'urgence absolue, son pronostic vital est engagé. L'agresseur a été « abattu en
riposte », a expliqué le ministère. Le scénario de l'attaque a été
confirmé par une source policière : « L'agresseur est arrivé en
voiture, est sorti. Il a ouvert le feu sur le car de police à l'arme
automatique, a tué l'un des policiers et a essayé de s'en prendre aux autres en
courant. » Une touriste a également été « légèrement blessée
par balle », a-t-on appris de source policière. Elle a reçu « un
éclat dans le genou », a précisé cette source, sans indiquer la
nationalité de cette touriste. Après l'attaque, le quartier a été bouclé et
d'importantes forces de police ont été déployées. Un hélicoptère survolait la
zone dans la soirée.
« PANIQUE
DANS LE MÉTRO »
Choukri Chouanine,
gérant d'un restaurant situé rue de Ponthieu, dans une rue adjacente, a raconté
avoir entendu une « fusillade brève », mais avec « beaucoup de
tirs ». « On a dû cacher nos clients dans
nos sous-sols », a-t-il ajouté. Un autre témoin, qui n'a pas voulu donner
son nom, a expliqué qu'il se trouvait à « dix mètres » de la
fusillade. « On a
entendu des tirs comme une pétarade et on a vu une attaque sur des policiers,
on est partis en courant », a-t-il dit. « C'était la panique au métro
Franklin-Roosevelt, les gens couraient dans tous les sens », a raconté une
femme qui se trouvait aux abords des Champs-Élysées.
NOMBREUSES
RÉACTIONS
Plusieurs candidats à
la présidentielle ont réagi en direct sur France 2 et sur les réseaux sociaux à
cette attaque en plein cœur de Paris. François
Fillon a quant à lui décidé d'annuler les déplacements qu'il devait faire
vendredi dans les Alpes pour la dernière journée de la campagne. Marine Le Pen a
également annulé ses déplacements.
De très nombreuses
personnalités politiques ont également fait part de leur émotion dans la
soirée. En parallèle, l'Allemagne a exprimé son soutien au peuple français. Elle se tient « de façon ferme et
déterminée aux côtés de la France », a indiqué le ministère allemand des
Affaires étrangères. Plus tôt dans la soirée, Donald Trump avait également
réagi : « Nous devons être forts et vigilants, et je répète cela
depuis longtemps », a déclaré le président américain.
UNE
PRÉSIDENTIELLE SOUS TENSION
Cette attaque intervient
à trois jours de l'élection présidentielle et en plein dernier grand oral
télévisé des onze candidats à l'Élysée. Ce scrutin, très indécis, est placé
sous très haute surveillance et se tiendra pour la première fois dans
l'histoire de la Ve République sous le régime de l'état d'urgence, instauré
dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015, les plus meurtriers
jamais commis dans le pays avec 130 morts. La menace djihadiste reste
en effet très forte. Une série d'attaques, parfois de masse, ont fait 238 morts
depuis 2015, ciblant notamment la célèbre promenade des Anglais à Nice
le 14 juillet 2016 (86 morts). Et un nouvel attentat a été
déjoué, selon les autorités, avec l'arrestation, mardi, de deux hommes soupçonnés de préparer « une action
violente » et « imminente ». Clément Baur, 23 ans,
et Mahiedine Merabet, 29 ans, ont été interpellés à la sortie d'un
appartement de Marseille, où les enquêteurs ont retrouvé un arsenal important
composé d'armes et 3 kilos d'explosif artisanal, du TATP, dont une partie
prête à l'emploi. Les recherches visant les deux hommes, tous deux fichés S,
s'étaient intensifiées après l'interception par les renseignements,
le 12 avril, d'une vidéo d'allégeance ou de revendication destinée à
des membres du groupe djihadiste État islamique (EI).
ATTENTAT À
PARIS : LES CHAMPS-ÉLYSÉES DE NOUVEAU OUVERTS À LA CIRCULATION [21avr2017]
Le
trafic a repris normalement ce vendredi 21 avril sur les Champs-Élysées,
quelques heures après l'attaque.
La situation
est revenue à la normale ce
matin sur les Champs-Élysées. Quelques heures
après l'attaque, l'avenue était de nouveau ouverte à la circulation. Jeudi 20
avril, aux alentours de 21 heures, un homme a ouvert le feu sur des policiers, tuant l'un d'entre eux, et
blessant grièvement deux de ses collègues, aujourd'hui hors de danger.
L'assaillant avait ensuite été abattu par
les forces de l'ordre.
Très rapidement évacuée, l'artère parisienne était déserte à
22 heures, une heure après les faits. Les magasins et restaurants avaient
immédiatement fermé leurs portes, calfeutrant le public à l'intérieur. Tout le
quartier situé autour de cette avenue du VIIème arrondissement s'est
retrouvé bouclé par un important dispositif de
sécurité. Le périmètre interdit à
la circulation mais également aux piétons s'étendait du rond-point de l'Étoile
jusqu'au rond-point des Champs-Élysées. La préfecture avait lancé plusieurs
appels aux Parisiens leur demandant d'éviter la zone.
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